Pour la critique d’art Lydia Harambourg, Cérès Franco « compte parmi les éveilleurs d’une réalité artistique ». En s’entourant des créations de tous ceux qu’elle a pu découvrir et qui ont su l’émouvoir, la galeriste n’a pas suivi la démarche classique de l’amateur d’art dont l’objet est de réunir une collection homogène faisant sens. La sienne, reflet de ses explorations artistiques et des rencontres passionnées est particulièrement atypique. Faite de contrastes, il s’y mêle divers langages artistiques, de l’Art Naïf à la Nouvelle Figuration, de l’Art Brut au Néo-Expressionnisme.
Dans ce fonds unique, sont abordés des territoires imaginaires où s’imposent d’audacieuses visions intérieures, des mythes personnels et des pans de vie relatés ou juste suggérés avec beaucoup d’émotion. Les œuvres se confrontent, dialoguent, s’entrechoquent parfois mais dans ces échanges esthétiques se retrouve toute la libre pensée de Cérès Franco.