Noël Fillaudeau

Boussay, 1925 – Cholet, 2003

Noël Fillaudeau arrive à la sculpture et au dessin en autodidacte au début des années 1940, alors qu’un accident de travail l’immobilise pendant 18 mois. Il décide alors de rejoindre, en 1944, l’École des Beaux-Arts de Nantes, puis celle de Paris. Se sentant bridé dans sa créativité, il interrompt sa formation et s’efforce par la suite de se libérer de l’enseignement reçu. Ses correspondances avec Gaston Chaissac et sa rencontre avec Robert Tatin lui ouvrent d’autres horizons artistiques. En 1965, il se marie en Suisse où il réside pendant 25 ans avant de revenir dans son village natal, suite à une attaque cérébrale.

Noël Fillaudeau est un créateur polyvalent, à la fois peintre, poète et sculpteur. Il revendique son caractère d’autodidacte, malgré les études d’art qu’il a suivi. Il y a certes appris les rudiments de la peinture et de la sculpture, mais s’est rapidement détaché d’une esthétique académique qui ne permettait pas à son travail créatif de s’épanouir librement.

Pour Noël Fillaudeau, tout matériau et tout objet, particulièrement s’il est porteur d’histoire, peut être prétexte à création : mousses et lichens, plaques de liège, sacs en papier, bouts de tôle, terre cuite, ciment… La structure des matériaux, leurs aspérités, leur densité ou leur plasticité lui permettent de laisser émerger des formes élémentaires, et si bon lui semble, une figure dans un visage, une robe derrière un masque… Ses compositions et Métamorphoses sont autant de variations sur le thème de la renaissance, comme la nouvelle existence qu’il offre à ces vieux papiers, à une pierre, un morceau de liège ou à une pelle rouillée.

Totem croix
Sans-titre
Sans-titre
Portrait d’artiste
L’Homme à la marionnette
La grand mère à la poupée