Luis Carlos Figueiredo

Cuiaba (Brésil), 1944 –

Luiz Carlos Figueiredo est un autodidacte dont le talent s’exerce aussi bien dans la sculpture et la peinture que dans la scénographie. Il se met à la création par la peinture et le papier mâché en s’inspirant des scènes de son enfance. À travers ses œuvres, il raconte son pays et ses traditions populaires avec humour et féérie, représentant les fêtes religieuses mais aussi celles dites « profanes », comme le carnaval ou encore les célébrations autour de la danse.

Il se fait connaître en 1961 en obtenant le prix de l’opinion publique décerné par le journal Correio d’Amanha et participe ensuite à plusieurs expositions collective qui lui valent le titre d’artiste de l’année par la ville de Conservatoria. De 1964 à 1968, il s’installe à Belo Horizonte où il ouvre une école d’art pour enfants. Il y enseigne la sculpture, la peinture et la mise en scène, ses domaines de prédilection. Il crée parallèlement un secteur des arts au Young men Christian association (YMCA) dont il devient le directeur. Les expositions vont à cette époque se multiplier en Amérique du Sud dans un premier temps, puis en Europe dans les années 70. De 1972 à 1976, il se consacre au théâtre, réalise des décors et reçoit un prix pour sa mise en scène dans la pièce « O globo ».

La Déesse de la pêche est une sculpture en papier mâché. Vêtue d’une somptueuse robe rouge aux motifs floraux, cette femme possède les attributs du monde de la pêche : de grands poissons aux couleurs vives sont représentés sur son chapeau et dans ses mains. Elle en possède également plusieurs dans le dos, pendus le long d’une canne. Cette création, pleine de couleurs et de volupté, fait référence aux eaux fertiles et nourricières dont peut rêver une population qui vit de la pêche. Cette divinité apparaît alors pour eux comme un symbole de vie et de prospérité. 

Sans titre. Acrylique sur toile, 1979