Alfred Landry

Avoine, 1881 – Choisel, 1965

Alfred Landry passionné par le dessin dès l’enfance passa sa scolarité à couvrir de visages et de paysages les marges de ses cahiers d’écoliers. Revenu blessé et traumatisé de la guerre, il exerça comme instituteur, une fonction qu’il remplit avec enthousiasme, marquant ses élèves par son amour de l’histoire et sa personnalité généreuse.

Malgré son talent précoce et sa passion pour le dessin, il ne commença à peindre qu’en 1917, grâce à une rencontre avec un artiste qui l’initia à l’huile. Il consacra dès lors de plus en plus de temps à la pratique de l’art, aimant travailler les paysages de la campagne tourangelle à laquelle il se sentait si fortement attaché, les familles de paysans, le travail des champs.

Devenu presque aveugle, il dut abandonner la peinture dans les dernières années de sa vie ; mais il continua de composer des poèmes, son autre passion, que son entourage se chargeait d’écrire sous sa dictée. Il s’agit de petits textes emplis d’émotion, de nostalgie, ou bien souvent, d’humour, comme dans le poème COA, quelques lignes amusantes moquant les Commis et Ouvriers d’Administration.

Le Retour du prisonnier, la Cène. Huile sur toile, 1950
Deux habitants de Choisel, le père Ozonna. Huile sur toile, 1949
Monsieur Jules Allain, tonnelier à la Chapelle sur Loire. Huile sur contreplaqué, 1948
Vigneron tourangeau. Huile sur contreplaqué, 1949
Vendanges beaujolaises. Huile sur isorel, 1948
Le Tailleur d’arbres. Huile sur contreplaqué, 1948