Paris, 1959 –

Jean-Michel Chesnéest un artiste autodidacte qui développe une Œuvre protéiforme. Il pratique le dessin, la peinture, la sculpture et la mosaïque.

Passionné par les environnements spontanés comme le Palais Idéal du Facteur Cheval (Hauterives, Drôme) ou la maison Picassiette de Raymond Isidore (Chartres, Eure-et-Loir), il construit dans son jardin de Malakoff une grotte ornée de morceaux de vaisselle cassée, miroirs, coquillages, bijoux, verres colorés et autres matériaux de récupération.

En tant que dessinateur, il travaille depuis 2008 sur ce qu’il intitule lui-même ses «dessins-dentelles» tracés à l’encre blanche et noire sur papier teinté à l’encre noire. On y découvre des animaux et des êtres hybrides issus d’un imaginaire fantastique ; le contour très découpé, sinueux en même temps, montre des personnages totémiques complexes parfois en mouvement dont l’intérieur organique ne contrarie pas la grâce de l’ensemble. Il développe ainsi un univers alliant le païen et le sacré dans lequel évolue tout un peuple fantasmagorique de créatures inquiétantes et séduisantes à la fois. Les dessins de Jean-Michel Chesné peuvent rappeler certaines peintures tribales de l’Inde par leur technique, mais aussi les génies de la mythologie japonaise ou chinoise, même s’ils sont en fin de compte, éloignées de toute référence, sauf celle, intime, de l’artiste.