Girouette

L’histoire de la girouette, objet utilitaire et symbolique, remonterait à l’Antiquité. Devenue privilège seigneurial, il faudra attendre 1791 pour qu’une loi abolisse ce droit exclusif et autorise chacun à placer sur son toit une girouette de la forme « qu’il jugera à propos ». L’iconographie alors se diversifie et les artisans laissent libre cours à leur imaginaire faisant apparaître sur les toits des bateaux, sirènes, animaux, soleils, forgerons, barbiers… Élément de communication, la girouette informe sur la personnalité du propriétaire, ses centres d’intérêt, mais également sur son activité professionnelle. Ces ornements fabriqués en fer tout d’abord puis en tôle, malmenées par les vents et les intempéries disparaîtront des toitures au cours du 20e siècle.

Cette girouette en fer-blanc peinte sur les deux faces est probablement l’enseigne d’une boutique de barbier. D’après les costumes des personnages représentés, elle pourrait être datée de la fin du XVIIIe siècle. L’historique de l’ornement n’a pu être retracé et aucune information ne permet de relier l’objet à une toiture lavalloise.