Une micro-exposition de la collection Beaux-arts des Musées de Laval propose une exploration algérienne.
Deux compositions orientales réalisées par Charles Landelle côtoient des poteries berbères et des armes.
La sélection dévoile un artisanat aux gestes ancestraux : les objets sont façonnés à la main. Ils dévoilent des motifs géométriques constituant une écriture symbolique ancienne de plusieurs millénaires chargée de valeurs protectrices liées à la fertilité de la terre.
Peintre académique né à Laval, ancien élève de Paul Delaroche et d’Ary Scheffer, Charles Landelle (1821 – 1908) connaît un brillant parcours artistique. Encensé par la critique, il ne compte plus les récompenses et les commandes de l’État ainsi que celle d’une clientèle privée appréciant ses portraits mondains. Landelle pratique tous les genres : sujets historiques, scènes religieuses, toiles allégoriques mais également compositions orientales inspirées de ses voyages en Egypte, Palestine et Algérie où il entraîne Renoir.