Edouard BLAVIER (1802-1887)
Né le 29 février 1802 à Paris, Édouard BLAVIER est le fils de Jean BLAVIER, ingénieur en chef des mines. Il entre à l’École polytechnique (promotion 1819), puis à l’École des Mines (promotion 1821). Après ses études, il devient, dans un premier temps professeur en mécanique à l’école des Mines de Saint-Étienne (1824-1826), puis successivement, ingénieur ordinaire à Rennes et à Laval, ingénieur en chef au Mans, à Bordeaux, à Valenciennes, à Douai, à Strasbourg, puis à Paris. Ce parcours est entrecoupé de deux passages dans l’industrie, en tant que Directeur des mines de houille de Montjean (Maine-et-Loire) de 1826 à 1829 et Directeur des mines de houille de la Compagnie d’Anzin (Nord) de 1847 à 1851.
De 1858 jusqu’à sa retraite, en 1867, il est chargé, au titre d’inspecteur général, de la division minéralogique du nord-ouest.
Promu officier de la Légion d’honneur en 1860, il réalise, entre autres, la première carte géologique de la Mayenne (publiée en 1837) et de l’Orne (1840). Il constitue, pour le Muséum de Laval, une collection des roches du département de la Mayenne, comprenant 327 roches classées par canton. Il décède le 29 mai 1887, peu de temps après la perte de son premier fils Edouard-Ernest BLAVIER (1826-1887).
Une roche lui sera dédiée par MUNIER-CHALMAS en 1881 : la blaviérite. C’est une roche volcanique acide, observée pour la première fois par E. BLAVIER, dans la commune de Changé (Mayenne) et qu’il avait désignée comme stéatite. Aujourd’hui, les géologues n’utilisent plus le terme de blaviérite mais le remplacent par rhyolite ou ignimbrite.